Verrocchio et son atelier

On divise la Renaissance Italienne en trois périodes : le « Quattrocento », le quinzième siècle, avec Florence pour épicentre.

La deuxième vit triompher Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël, beaucoup d'historiens considèrent qu'elle est constituée des deux premières décennies du « Cinquecento »(le seizième siècle) et que, progressivement, la primauté de Florence cède le pas à celle de Venise.

La troisième période est supposée voir la prééminence de Venise et occuper le reste du siècle. Les mirages dorés de la lagune auraient alors jeté leurs derniers feux avec Titien, Tintoret et Véronèse.
La Renaissance se diffusa ensuite dans toute l'Europe. Le « Maniérisme » puis le « Baroque », suivront...

2 Andrea di Michele di Francesco di Cione detto Il Verrocchio (Firenze, 1435 – Venezia, 1488)
2 Andrea di Michele di Francesco di Cione detto Il Verrocchio (Firenze, 1435 – Venezia, 1488)


Cette conception traditionnelle de l'évolution de la Renaissance italienne nous semble correspondre imparfaitement à la réalité des événements.
Il nous paraît plus exact de considérer la première phase de la Renaissance Italienne comme s'étendant du concours pour la porte du baptistère de Florence, en 1401, à la dispersion des membres de l'atelier de Verrocchio, à partir de 1480, et définitivement avec le départ de Verrocchio pour Venise en 1486, à l'exemple de Léonard de Vinci, exilé volontaire à Milan dès 1482.
La deuxième nous semble courir du début de ces années 1480 jusqu'au sac de Rome par les troupes de Charles Quint, en 1527.
Ce désastre frappa si fort le monde que l'évolution normale des choses fut bouleversée, dans le domaine artistique comme dans le domaine politique.


L'art florentin se diffusa alors partout dans la péninsule, Venise étant particulièrement réceptive.

C'est ce que l'on appelle « Le temps des génies » car Michel-Ange, Léonard de Vinci et Raphaël atteignent alors les sommets de leur créativité.
Mais Léonard de Vinci meurt en 1519 en France, Raphaël en 1520 à Rome. Seul Michel-Ange survivra jusqu'en 1564. On sait dans quels problèmes spirituels il se débattra.
Le « Classicisme » atteint le sommet de sa courbe ascendante dans les travaux de l'atelier de Raphaël à Rome, entre 1510 et 1520 (1*).


La troisième partie va de 1527 à la mort de Michel-Ange en 1564.

Durant cette période la Renaissance déborde toute l'Italie et commence à se répandre ailleurs : d'abord en France grâce à la venue de Léonard à la cour de François Ier, puis dans toute l'Europe en provoquant des réactions variées, pouvant aller jusqu'au rejet ( Allemagne, Espagne) car ne correspondant pas à la mentalité locale.
C'est seulement a posteriori que le « Maniérisme » sera considéré comme l'élément dominant de la fin de ce siècle étonnant que fut le seizième du nom.
Mais faire de Michel-Ange le père du « Maniérisme » est une idée dépassée, voire absurde : l'aventure de l'Art ne pouvait pas se satisfaire d'un état des lieux sans évolution.
C'est si vrai, qu'aujourd'hui, la dénomination de « Renaissance maniériste » est devenue usuelle pour caractériser cette période !
Comme déjà indiqué, elle touchera toute l'Europe. Avant que le « Baroque » ne l'emporte et domine le monde occidental jusqu'aux Amériques...


Pourquoi l'atelier de Verrocchio a-t-il eu une si grande importance?


Revenons au point de départ et traitons de la personnalité artistique d'Andrea Del Verrocchio (Florence 1435?- Venise 1488).
Il appartient à la première Renaissance, celle dont Florence est le cœur. Il mourra au début de la deuxième, sans savoir que ses recherches ouvraient de nouvelles voies aux artistes.
Les créateurs de la première époque rendent en formes simples et sévères les traits caractéristiques des sujets qu'ils traitent.
Ceux de la deuxième période recherchent la grandeur et le sublime.
La première époque croyait au caractère, la deuxième à l'harmonie.
Ce sont Bramante et Raphaël (6*) qui ont codifié le sens aiguë des proportions qui permit de créer cette harmonie et cette sérénité qui sont typiques de la Renaissance deuxième période.


Verrocchio fut un artiste aux multiples facettes:

à la fois peintre, sculpteur et orfèvre (de nombreux écrits l'indiquent mais aucune œuvre de ce type n'est parvenue jusqu'à nous), mais aussi un remarquable pédagogue et un chef d'atelier à la forte personnalité qui marqua, à tout jamais, ses élèves.
Issu d'une famille modeste qui s'était élevée dans la hiérarchie sociale ( son père briquetier devint collecteur d'impôts), il aurait été l'élève de Donatello d'après « l'anonyme Gaddiano », manuscrit dont les affirmations se sont, systématiquement, révélées exactes.
En 1469, il est membre de la guilde des sculpteurs, en 1472 de celle des peintres. Sa réussite est donc certaine. Il reçut d'ailleurs des commandes considérables de Laurent le Magnifique.

Il David del Verrocchio e di Donatello
Il David del Verrocchio e di Donatello


En 1472 il crée pour les Médicis, dont il fut le sculpteur officiel, le tombeau de Pierre et Jean de Médicis ainsi que son David de bronze ( en référence à celui de Donatello, mais de qualité bien inférieure). Ses bronzes montrent des effets de masses sous l'éclairage, tandis que ses marbres donnent une forte sensation de volumes denses, pénétrés de lumière. Visiblement, son œil est attiré par les sources lumineuses accentuant les détails des surfaces.

La dama con bouquet
La dama con bouquet

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Sa « dame au bouquet », en marbre de Carrare, fut une commande spéciale de Laurent le Magnifique, inspirée d’un des poèmes du Maître de Florence :
«Mes chères violettes, cette main,
en vous choisissant parmi d'autres,
vous a donné toute votre excellence et votre valeur... »


Sa réalisation est une révolution

: c'est la première fois qu'on représente, en marbre, un personnage jusqu'à la taille, bras et mains inclus.
Le résultat est une parfaite réussite. Harmonie chaste et équilibre structurel des parties en ressortent.
Le visage au front haut semble empreint de rêverie, un réalisme poétique s'en dégage.
Les yeux fendus en amande annonce directement la « Ginevra Benci »(4*), tableau du jeune Léonard.
La robe de cette belle dame, en lui collant à la peau en « drapé mouillé », paraît d'une simplicité douce et naturelle.
La jeune femme occupe impeccablement son espace, mettant bien en évidence la splendeur spiritualisée caractéristique des chefs d’œuvres florentins du Quattrocento.
Le spectateur a la sensation de respirer son parfum, bien entendu à base de violettes...
La finesse des doigts effilés, racés, presque musicaux tellement ils donnent l'impression de pianoter en bougeant, est d'une délicatesse incroyable.
Il s'agit d'un travail mûri, réfléchi, pensé en amont de l'exécution.

l’incredulità di San Tommaso
l’incredulità di San Tommaso


Mais la sculpture la plus extraordinaire de Verrocchio est, sans le moindre doute, son merveilleux groupe de « l'incrédulité de Saint Thomas »(2*), de 1486, pour l'église des corporations : Or San Michele.


La même année, il part pour Venise , afin d'honorer une commande exceptionnelle : le monument équestre du condottiere Bartolomeo Colleone (3*), qui sera la deuxième statue équestre créée depuis l'Antiquité ( la première étant le Guattamelatta de Donatello à Padoue)(3*). Il mourra avant d'avoir fondu son modèle.

Monumento equestre del condottiero Bartolomeo Colleone del Verrocchio
Monumento equestre del condottiero Bartolomeo Colleone del Verrocchio


Ses tableaux sont tout aussi célèbres, à l'instar du « baptême du Christ », auquel participa le plus fameux de ses élèves : Léonard de Vinci, pour l'ange dont le visage tourne et le paysage au-dessus, membre de l'atelier entre 1469 et 1482.
Verrocchio est un esprit universel, le type de l'artiste talentueux et polyvalent, comme le prouvent ses multiples capacités.
Seul un créateur de génie peut transmettre son savoir à de jeunes débutants surdoués, comme l'étaient Léonard de Vinci et consorts.

Battesimo di Cristo
Battesimo di Cristo


Seul un Maître à l'intelligence aiguisée pouvait organiser son atelier de manière à laisser s'exprimer le potentiel de chacun.
Seul un pédagogue perspicace pouvait oser proposer à ses étudiants de participer physiquement à l'élaboration de ses tableaux !
Et seul un chef d'atelier respecté pouvait se faire obéir de cette bande de gamins exceptionnels imbus d'eux-même.


Il faut bien comprendre la différence de nature entre l'atelier de Verrocchio et les autres : les « apprentis » ne sont pas là pour balayer la cour, faire sécher les pinceaux ou broyer les couleurs.


Ils sont là pour que s'épanouissent leurs personnalités car, grâce à son œil redoutable, Verrocchio avaient choisi les meilleurs de tous ceux qui venaient frapper à sa porte. Ils étaient nombreux !
Tout le monde discute, tout le monde participe, tout le monde travaille ensemble et met la main à la pâte.
Il n'existe pas d’œuvre créée dans l'atelier qui ne porte aucune marque de collaboration !
Le revers de la médaille, c'est qu'inévitablement une certaine dispersion artistique fut la conséquence de cet état de fait.


Nous ignorons les raisons profondes qui ont conduit Verrocchio a pratiqué de la sorte mais, qu'elles soient altruistes ou partisanes le résultat est là, y compris pour notre temps.

Annunciazione atelier del Verrocchio
Annunciazione atelier del Verrocchio

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Des siècles plus tard d'énormes difficultés d'attribution, pour certains tableaux parmi les plus célèbres du monde, à l'instar du  « baptême du Christ » ou de la « grande annonciation », se poseront aux plus intuitifs historiens d'art.
Il faudra attendre notre époque et ses moyens techniques pour que soit, plus ou moins, rendu à chacun ce qui lui appartient.
Dans ces conditions, on imagine aisément qu'un travail d'élaboration en commun, permanent, devait aboutir à une unification des contraires au service de l'atelier, sans pour autant détruire le libre-arbitre de chacun.
Cette dualité devait parvenir à l'élévation de chaque talent de l'atelier qui s'approfondissait tableau après tableau. D'où la complexité du travail d'analyse critique pour notre temps.
Les principaux membres de l'atelier ( ceux qui sont passés à l'Histoire) furent Botticelli et Ghirlandaio à leurs tous débuts, Léonard de Vinci, Perugin et Lorenzo di Credi pendant une dizaine d'années.
Ce dernier resta très proche de Verrocchio la vie du Maître durant : étant célibataires, ils vivaient plus ou moins ensembles.
Chose curieuse, qui n'a jamais reçu d'explication satisfaisante, ce sont surtout ses élèves peintres qui sont passés à l'Histoire, pas les sculpteurs.
Et pourtant nombre de merveilleuses « Vierge à l'enfant », en marbre, sont sortis de l'atelier...


Mais, rien ne nous arrêtant, nous allons analyser une Vierge à l'enfant de l'atelier de Verrocchio.


L’œuvre est d'une qualité d'exécution unique. Elle appartient à un collectionneur privé qui a bien voulu nous accorder le privilège de la commenter et de la présenter. Qu'il trouve ici nos remerciements les plus enthousiastes.
Il s'agit d'un relief en marbre de Carrare d'une soixantaine de centimètres de hauteur. Il est en parfait état.
Au dix-neuvième siècle, un magnifique encadrement en bois peint et doré a été spécialement conçu pour lui.
Le ressenti du spectateur c'est qu'il est serti, tel un diamant sur sa monture.
L'épaisseur de la plaque de marbre portante est d'au moins cinq centimètres.
La virtuosité du travail est remarquable, allant quelque peu en profondeur.
Cela implique que la sculpture est une commande car son prix de revient était considérable.
Les volumes induits sont remarquablement appréhendés : seul un artiste de talent est capable de ce genre de prouesse.

Madonna con bambino dell’atelier di Verrocchio
Madonna con bambino dell’atelier di Verrocchio


L'aspect ductile de la Vierge, à la robe individualisée, est patent: les nombreux plis du vêtement sont ordonnés et réalistes, tandis que sa pose, classique, est maîtrisée et focalisée par les mouvements centripètes issus des positions des plis.
Pour ces derniers, les passages de l'un à l'autre sont étonnamment saisis, soumis à la volonté de son créateur, comme le croyant devant la Madone.
Une certaine raideur se dégage de l'enfant divin montré de face, debout sur un coussin, qui semble en lévitation à l'intérieur de la robe de Marie vue de trois-quarts.
Les deux personnages sont auréolés. On notera que la tête de l'enfant Jésus est d'une taille trop importante au regard du corps : c'est tout ce qu'il y a de plus normal puisque Jésus est le sauveur universel. Son ventre replet et ses bras potelés lui donnent un réalisme inattendu.

Madonna con Bambino
Madonna con Bambino


Le traitement des doigts des mains, surtout celle de gauche, présente un ressemblance indiscutable avec celui des doigts de « la dame au bouquet ».
Cette similitude n'a rien d'accidentelle : c'est la marque de Verrocchio et de son atelier!
La chevelure est magnifiquement exécutée, le léger balancement du cou aussi.
Mais ce qui prouve la différence avec une réalisation de Verrocchio lui-même, c'est le visage : celui-ci, très contemplatif, présente un menton rond, un nez aquilin qu'une gouttière relie à la lèvre supérieure d'une bouche aux lèvres minces, et des yeux moins ouverts et moins marqués que ceux de « la dame au bouquet ». De même la trop aimable inflexion du corps de la Vierge ne peut pas appartenir au ciseau du Maître lui-même.
Mais que de qualités : une vie spirituelle intense émane de ces lourdes paupières, de ce visage serein, de ce parfait équilibre entre le tout et les parties.
Nous sommes aux antipodes d'une création molle où l'esprit divin ne soufflerait pas.
Malheureusement, mettre un nom sur ce relief est impossible : ce serait une imposture.
Ce type de sculpture est courant à la Renaissance italienne, mais cette interprétation là déborde du cadre traditionnel par le flux psychique qu'elle génère : c'est une absolue nouveauté.


C'est là que réside vraiment l'apport de l'atelier de Verrocchio à l'art du Quattrocento.


Son impact sur le monde artistique du temps fut incommensurable, nous commençons seulement à nous en apercevoir et à le comprendre.
Nous allons « disséquer » un des tableaux les plus connus de l'atelier : « le baptême du Christ ».
L’œuvre est une peinture à la détrempe sur bois de peuplier préparé.
Nous savions, par de nombreux écrits de l'époque, que l'ange au premier plan est de Léonard.
Le modelé de cet ange, construit suivant des mouvements multiples vus d'angles variés, frappa d'étonnement tous les artistes florentins du temps. On se bousculait pour voir ce miracle de légèreté, de douceur et de sophistication discrète.
La rotation donnée par Léonard à son personnage est une prouesse technique, avec son mouvement tournant s'amorçant de dos et venant mourir dans le cou où se voient de petites rides.
Le regard est volontaire, concentré, avec ses pupilles claires orientées en direction du Sauveur. Le front est haut, le nez droit, la bouche, aux lèvres roses, sensuelle.

Il battesimo di Cristo gli angeli (Leonardo da Vinci)
Il battesimo di Cristo gli angeli (Leonardo da Vinci)


Cet ange au visage de fille, ambigu, est aux antipodes du second, encore un enfant courant les rues de Florence renaissante.
Les boucles de cheveux du messager céleste, qui n'a pas encore arrêté son mouvement, se dispersent au vent en occupant l'espace et en accentuant l'effet de profondeur.
La différence avec l'autre ange est manifeste : ce dernier est si bien coiffé...Les couleurs de l'ange : bleus, verts et bruns, sont lumineuses et transparentes.
Tous ces éléments sont indiscutables, et indiscutés. Mais c'est le dix-neuvième siècle qui découvrit que le paysage au-dessus de l'ange devait aussi être attribué à Léonard et non à Verrocchio.
C'est le respecté historien et conservateur Bode qui remarqua le premier que le paysage fut réalisé à l'huile sur une préparation a la tempera(5*).
Ce que le vingtième siècle, avec ses moyens techniques modernes, a prouvé en montrant que Léonard avait peint sur un autre paysage, œuvre d'un membre resté anonyme de l'atelier.
Regardons-le de plus près: c'est une fusion d'éléments naturels, solides et liquides, en une tempête de déluge final digne de Turner. C'est dire à quel point cette manière de peindre est inconnue à l'époque.
Une émotion authentique saisit le spectateur qui comprend que ce paysage exprime aussi l'état d'âme de Léonard.
Lequel pousse à l'extrême puissance et inquiétude créatrice. L'élément liquide bouillonne, déborde des rochers. La rivière s'écoule vers l'arrière-plan où une mer verdâtre apparaît, là où domine l'étrange, où la clarté lumineuse devient insoutenable, véritable miroir aux alouettes pour l'observateur.
Formes et matières sont ductiles, éliminées par une lumière surnaturelle où se crée le miracle de l'esprit. Une différence de nature, et non d'intensité, sépare Léonard des autres peintres. Son époque l'avait comprise.
Déjà là, au début de sa carrière, se fait jour cette constante qui ira en s'amplifiant : chez Léonard il y a unité physique, psychologique et spatiale des éléments constitutifs du tableau.


Il sera le seul membre de l'atelier à atteindre une si haute spiritualité.


Ce qui caractérise les œuvres du Vinci élaborées dans l'atelier de Verrocchio, c'est leur immatérialité : des personnages flottent dans l'air en quasi-lévitation, les draperies sont animées par un vent céleste accentuant ce mouvement continu dans l'espace...
Tout cela fait qu'il est, relativement, facile de reconnaître la main de Léonard dans les peintures de l'atelier réalisées en collaboration.
On objectera que ce sera moins aisé pour les peintres de talent de l'atelier que pour notre génie universel, certes oui.
Mais il faut garder à l'esprit que la preuve de l'autographie léonardienne du paysage décrit ici est récente, que les progrès techniques s'accélèrent. Actuellement un énorme travail de compilation, de tri, d'analyse, de sélection et de synthèse est en cours concernant l'atelier de Verrocchio. Tous les spécialistes y concourent.
Le domaine tend, lentement, à se clarifier et à s'ordonner. Ce chantier est, actuellement, le plus prometteur qui soit dans l'étude de la Renaissance italienne.
De ce fait, nous avons seulement essayé d'esquisser quelques traits généraux qui nous semblent former une partie du substrat de ce que devrait être, et sera un jour, une étude approfondie sur le sujet.
Ce qui occupera plusieurs générations de critiques et d'historiens, nous en sommes conscients. Nous devinons qu'il y aura des « surprises », inattendues et contradictoires, le jour venu.
Nous espérons simplement avoir intéressé nos lecteurs au sujet.

Jacques Tcharny Auteur de l'article Verrocchio et son atelier
(1*) Voir les écrits de René Huyghe sur le sujet dans «  l'art et l'homme ».
(2*) Voir l'article spécifique que je lui ai consacré sur Facebook.
(3*) Voir mon « histoire de la statue équestre » publiée sur Facebook
(4*) Voir mon « catalogue des peintures de Léonard de Vinci »publié sur Facebook
(5*) « a tempera » : technique de peinture basée sur une émulsion
(6*) Tous deux originaires d'Urbino, la ville qui était le centre des recherches mathématiques des humanistes, recherches capitales pour le développement de l'art pictural.

Scritto da Consigli d'autore
26 Dicembre 2021

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Quando l’arte incontra i videogiochi: un modo diverso per conoscere la bellezza

Si può restare senza fiato anche di fronte a un videogame, si può restare senza parole davanti a un gameplay, a una grafica, uno scenario. Oppure si può restare sbalorditi ed esterrefatti anche grazie ad un videogame che ci fa scoprire la bellezza, il fascino, la storia.

La relazione tra gaming e arte è stata indagata sotto diversi aspetti. C’è chi scommette sul futuro dei videogame come prodotti artistici, oppure chi si ispira al mondo dell’arte per creare il nuovo successo dell’online. Ma la frontiera più interessante è quella che consiste nell’investire nel gioco e nei videogame proprio per far conoscere l’arte. Si tratta di un meccanismo tipico della gamification e potremmo parlare di Game Based Learning, ovvero di un apprendimento che si basa sul gioco. Tra i primi a sperimentarlo c’è proprio un museo italiano: il MANN di Napoli.

Era il 2017 quando il Museo Archeologico Nazionale di Napoli aveva ideato il gioco “Father and Son”. Nato grazie all’idea di Ludovico Sollima e grazie al lavoro del game design Fabio Viola e dell’artista Sean Wenham, che ha curato la parte grafica, il gioco narrava la storia di Michael, un ragazzo che partiva alla ricerca del padre archeologo. Sulle tracce del papà, ci si avventura nel MANN di Napoli, passando per le sale di arte romana, egizia, borbonica fino ad arrivare ai giorni nostri. “L’arte nei videogame è sempre entrata - ci spiega ancora la redattrice di Gaming Report – basti pensare a tutti i giochi online ispirati a grandi opere d’arte, a grandi artisti o ad ambientazioni come il Louvre, il British Museum, i Musei Vaticani. Adesso però si inverte il paradigma: il videogioco serve per far scoprire l’arte, per far avventurare gli utenti nella bellezza. È così che il giocatore diventa anche spettatore”.

Nel nostro paese iniziative simili furono quelle del Museo Archeologico Nazionale di Taranto, che sempre ad opera di Fabio Viola aveva pubblicato “Past for Future” oppure Palazzo Pitti, a Firenze, proponeva ai suoi turisti di giocare a “Il gioco dei Medici”, un’avventura investigativa tra enigmi, storia e arte, tra Raffaello e il Giardino di Boboli. E così si passa per “Le cronache umbre” del Sistema Museale di Spoleto e della Valnerina oppure per “Florence Game”, ancora una volta a Firenze, nei Musei fiorentini.

Un modo di sfruttare i videogame e il gioco online che arriva, ovviamente, dall’estero. A Londra, ad esempio, il Museo della Scienza aveva sviluppato un videogioco, “Cacciatori di tesori”, in cui era fondamentale usare la fotocamera e andare a caccia di oggetti, materiali ed elementi, oppure il Centro Pompidou, a Parigi, aveva inventato “Prisme 7”, un videogioco a 7 livelli che trasportava il giocatore nel cuore dell’arte moderna e contemporanea. “Un modo diverso per visitare i musei – conclude Chiaravalloti – ma anche di scoprire l’arte”. Che diventa un gioco, a disposizione di tutti.

Cosa sono i profumi gourmand?

Cosa sono i profumi gourmand?

Negli ultimi anni, il mondo della profumeria ha visto emergere una tendenza
sempre più marcata: quella dei
profumi gourmand. Questi profumi, noti per
evocare aromi dolci e invitanti, simili a quelli dei dessert, hanno conquistato un
pubblico sempre più vasto, attirando sia gli appassionati di fragranze che i
neofiti. Ma cosa rende questi profumi così speciali e perché stanno diventando
così popolari?
La risposta risiede nella loro capacità di evocare emozioni e ricordi attraverso
note olfattive che richiamano sapori familiari e confortanti. La parola
"gourmand" deriva dal francese e significa "goloso", un termine che descrive
perfettamente l'essenza di queste fragranze. In un mondo dove lo stress
quotidiano è all'ordine del giorno, immergersi in una nube di profumo che
ricorda il caramello, la vaniglia o il cioccolato può offrire una sensazione di
benessere e comfort.

L'origine dei profumi gourmand può essere fatta risalire agli anni '90, quando
alcune case di profumeria iniziarono a sperimentare con ingredienti dolci e
commestibili. Questi profumi, inizialmente visti come una novità, hanno
rapidamente guadagnato popolarità, diventando un elemento essenziale nel
repertorio di molte persone. Ma quali sono le caratteristiche distintive di un
profumo gourmand e cosa lo distingue da altre categorie di fragranze?

Le caratteristiche distintive dei profumi gourmand


I profumi gourmand si caratterizzano principalmente per la presenza di note
dolci e commestibili. Queste fragranze utilizzano ingredienti come vaniglia,
caramello, cioccolato, mandorla e caffè, tra gli altri. Queste note sono spesso
combinate con altri elementi per creare un bouquet olfattivo complesso e
armonioso.
Un elemento distintivo dei profumi gourmand è la loro capacità di evocare
sensazioni di piacere e comfort. Le note dolci e avvolgenti possono ricordare i
momenti felici dell'infanzia, come una torta fatta in casa o una cioccolata calda
in una giornata fredda. Questo aspetto emotivo è uno dei motivi principali per
cui molte persone si sentono attratte da queste fragranze.
Inoltre, i profumi gourmand tendono ad avere una lunga durata sulla pelle. Le
note dolci e ricche hanno una maggiore persistenza rispetto alle note fresche e
leggere, il che significa che il profumo può durare tutto il giorno, offrendo
un'esperienza olfattiva continua e piacevole.

Gli ingredienti più comuni nei profumi gourmand


I profumi gourmand si basano su una vasta gamma di ingredienti dolci e
commestibili. Tra i più comuni troviamo la vaniglia, che è forse l'ingrediente più
iconico di questa categoria. La vaniglia offre una dolcezza calda e avvolgente
che può essere sia pura che combinata con altre note per creare effetti olfattivi
unici.

Il caramello è un altro ingrediente popolare nei profumi gourmand. La sua
dolcezza ricca e burrosa può aggiungere una dimensione deliziosa a qualsiasi
fragranza. Anche il cioccolato è ampiamente utilizzato, offrendo una nota
decadente e indulgente che è irresistibile per molti.
Il caffè, con il suo aroma ricco e tostato, è spesso utilizzato per aggiungere
profondità e complessità ai profumi gourmand. Allo stesso modo, la mandorla
e il cocco sono ingredienti comuni che contribuiscono con le loro note dolci e
cremose.
Oltre a questi, molti profumieri utilizzano frutti come la pesca, la ciliegia e il
lampone per aggiungere una dolcezza fruttata e succosa alle loro creazioni
gourmand. Questi ingredienti sono spesso combinati in modi innovativi per
creare fragranze che sono tanto complesse quanto deliziose.

L'impatto emotivo dei profumi gourmand


Uno degli aspetti più affascinanti dei profumi gourmand è il loro impatto
emotivo. Queste fragranze hanno la capacità di evocare ricordi e sensazioni
profonde, offrendo un'esperienza sensoriale che va oltre il semplice odore. Per
molte persone, un profumo gourmand può essere un rifugio olfattivo, un modo
per ritrovare il comfort e la felicità nei momenti di stress.
Le note dolci e avvolgenti dei profumi gourmand possono ricordare momenti
felici dell'infanzia, come le feste di compleanno, le vacanze o i dolci preferiti.
Questo aspetto nostalgico è uno dei motivi per cui molte persone trovano
conforto in queste fragranze. Inoltre, l'aroma del cibo è strettamente legato
alle emozioni, e indossare un profumo che richiama un dessert preferito può
migliorare l'umore e offrire una sensazione di benessere.
Inoltre, i profumi gourmand possono avere un effetto positivo sull'autostima e
sulla fiducia in sé stessi. Sentirsi avvolti da un profumo delizioso e invitante può
far sentire più sicuri e a proprio agio, migliorando l'immagine di sé e il
benessere generale.

Come scegliere un profumo gourmand


Scegliere il profumo gourmand giusto può essere una sfida, data la vasta
gamma di opzioni disponibili. Tuttavia, ci sono alcuni fattori da considerare che
possono aiutare a trovare la fragranza perfetta.
Innanzitutto, è importante considerare le preferenze personali. Alcune persone
potrebbero preferire note più leggere e fruttate, mentre altre potrebbero
essere attratte da fragranze più ricche e cremose. Provare diverse fragranze e
vedere come si sviluppano sulla pelle può essere un buon modo per scoprire
cosa piace di più.
Un altro fattore da considerare è la stagione. I profumi gourmand possono
essere particolarmente piacevoli nei mesi più freddi, quando le note dolci e
avvolgenti possono offrire un comfort extra. Tuttavia, ci sono anche fragranze
gourmand più leggere e fresche che possono essere adatte per la primavera e
l'estate.
Infine, è importante considerare l'occasione. Un profumo gourmand può essere
una scelta eccellente per una serata speciale o un evento formale, ma potrebbe
essere meno adatto per un ambiente di lavoro o un incontro casual. Trovare il
giusto equilibrio tra dolcezza e sofisticazione può aiutare a scegliere una
fragranza che sia adatta a diverse situazioni.
I profumi gourmand rappresentano una categoria affascinante e in continua
evoluzione nel mondo della profumeria. Con la loro capacità di evocare
emozioni e ricordi attraverso note dolci e invitanti, queste fragranze
continuano a conquistare il cuore di molti, offrendo un'esperienza olfattiva
unica e memorabile.

Impressioni di gioco. Arte, astuzia e fortuna

Impressioni di gioco. Arte, astuzia e fortuna

L'intersezione tra arte e gioco offre una prospettiva unica sulla creatività e l'ingegno umano. Artisti come Marcel Duchamp, Cassius Marcellus Coolidge e Michael Godard hanno saputo trasformare giochi come scacchi, poker e blackjack in opere d'arte. Duchamp utilizza la strategia degli scacchi per esplorare concetti spaziali e temporali, Coolidge cattura l'intensità e il bluff del poker con i suoi cani giocatori, mentre Godard celebra la tensione e la strategia del blackjack. Ogni artista, attraverso dettagli tecnici e narrazioni visive, eleva il gioco a una forma d'arte complessa e affascinante.

Scacchi e ombre. Marcel Duchamp e il gioco come arte

Marcel Duchamp, una figura centrale nell'arte del XX secolo, ha trasformato il concetto di gioco in arte con il suo amore per gli scacchi. Nel 1913, Duchamp creò "Il Grande Vetro," un'opera complessa e astratta che incarna la strategia e la logica degli scacchi. La sua passione per il gioco non si limitava all'osservazione; Duchamp partecipava attivamente a tornei di scacchi, raggiungendo livelli competitivi. La sua immersione nella disciplina strategica si riflette nel suo lavoro, dove i movimenti dei pezzi su una scacchiera diventano metafore per decisioni artistiche e concettuali.

L'analisi delle sue opere rivela un approccio unico alla gestione dello spazio e del tempo. Duchamp esplorava come le mosse di un gioco possano influenzare la percezione del pubblico, creando un dialogo tra l'opera d'arte e lo spettatore simile alla tensione tra due giocatori di scacchi. La raffigurazione dell’interazione dinamica tra giocatore e gioco, artista e pubblico, si manifesta chiaramente nelle sue installazioni e dipinti, dove ogni dettaglio è studiato per provocare una reazione ponderata.

Un esempio lampante di questa connessione è "Portrait of Chess Players," un'opera che ritrae due individui immersi in una partita di scacchi. La tela non solo cattura l'intensità della competizione, ma mette anche in luce il delicato equilibrio tra la fortuna e l'astuzia, elementi fondamentali non solo nel gioco, ma anche nel processo creativo.

Bluff e bellezza. 'Dogs Playing Poker' di Cassius Marcellus Coolidge

Cassius Marcellus Coolidge, con la sua iconica serie di dipinti "Dogs Playing Poker," ha saputo unire umorismo, critica sociale e tecnica artistica in un'unica opera. I dipinti della serie rappresentano cani antropomorfizzati intenti a giocare a poker, catturando momenti di bluff, i tratti della loro personalità e i momenti tensione e complicità che caratterizzano il gioco.

Ogni dettaglio nelle opere di Coolidge è accuratamente studiato per evocare l'atmosfera di una vera partita di poker. L'uso sapiente della luce e delle ombre crea un senso di intimità e complicità tra i giocatori canini, mentre le espressioni facciali e le posture riflettono le strategie e le emozioni tipiche del gioco. La scelta dei cani come protagonisti aggiunge una dimensione di leggerezza e ironia, ma non diminuisce l'accuratezza con cui vengono rappresentate le dinamiche del poker.

Il quadro "A Friend in Need," forse il più celebre della serie, illustra magistralmente un momento di bluff. Due bulldog colludono, uno passando una carta all'altro sotto il tavolo, mentre gli altri cani sono ignari del trucco. Tale dettaglio non solo mostra la maestria tecnica di Coolidge nella rappresentazione del movimento e della trama, ma anche la sua comprensione profonda delle strategie di bluff nel poker.

Il successo duraturo di "Dogs Playing Poker" risiede nella combinazione di abilità artistica e osservazione acuta delle interazioni sociali. Coolidge, mediante la sua maestria tecnica nella rappresentazione del movimento e della trama, riesce a trasformare una scena apparentemente banale in una finestra sul complesso mondo del gioco e, per estensione, sulle sfumature della condizione umana.

Il Fascino del blackjack. 'Jack & Coke' di Michael Godard

Michael Godard, maestro dell'arte contemporanea, cattura l'essenza e l'emozione del blackjack nella sua opera "Jack & Coke." Con una tecnica raffinata e un'attenzione meticolosa ai dettagli, Godard trasforma un semplice bicchiere di Jack and Coke e due carte da gioco in un simbolo del brivido e della strategia insiti nel gioco.

La composizione dell'opera è studiata per evocare l'ambiente vibrante di un casinò. Il bicchiere di Jack and Coke, con il ghiaccio traslucido e le bollicine che salgono, non è solo un elemento decorativo, ma un richiamo sensoriale che trasporta lo spettatore in una serata di gioco. Le carte, un jack di picche e una regina di cuori, sono rappresentate con una precisione che riflette l'attenzione del giocatore per ogni dettaglio durante una partita.

Godard utilizza colori vividi e contrasti marcati per mettere in risalto i componenti chiave del dipinto, rendendo ogni elemento immediatamente riconoscibile e carico di significato. L'illuminazione, che sembra provenire direttamente dalle luci al neon di un casinò, aggiunge un tocco di realismo e intensifica l'atmosfera elettrizzante dell'opera.

L'opera "Jack & Coke" non è solo una rappresentazione visiva del blackjack, ma una celebrazione dell’astuzia e della strategia che il gioco richiede. Ogni dettaglio, dalla trasparenza del bicchiere alle texture delle carte, è pensato per enfatizzare la dualità del blackjack: un gioco che combina fortuna e abilità in un equilibrio perfetto. L'opera evoca l'emozione del brivido, la strategia nel gestire il bankroll del blackjack e la suspense di ogni mano giocata, rendendo omaggio all'intrigante equilibrio tra fortuna e abilità.

Conclusione

L'esplorazione dell'intersezione tra arte e gioco rivela come le strategie, le emozioni e le dinamiche psicologiche dei giochi si riflettano e si amplifichino nelle opere d'arte, offrendo un vero e proprio reportage di viaggio attraverso la cultura e la psiche umana. Le loro opere non sono solo un'ode al poker, ma un tributo all'arte della narrazione visiva, dimostrando come l'arte possa catturare e amplificare le sfumature di un gioco di strategia, trasformandolo in una riflessione profonda e divertente sulla natura dell'inganno e della bellezza nel gioco e nella vita.

L’Italia è il Paese dei cellulari: più smartphone che abitanti

In Italia ci sono più cellulari che abitanti. E se la nostra popolazione cala, gettando ombre grigie sul futuro dell’economia, in particolar modo per pensioni e occupazione, sale incessantemente la quota degli smartphone.


78 milioni e 190 mila. A tanto ammontano i dispositivi mobili nel nostro paese, vale a dire il 132% della popolazione, che si assesta intorno ai 58 milioni e 960 mila. A dirlo è il report Digital 2023 curato da
We Are Social, che analizza anche l’utilizzo che gli italiani fanno del cellulare: tanti social, tantissimi video e una bella dose di marketing digitale.


Per cosa si usa il cellulare?


“Cala l’utilizzo di computer (desktop e laptop) e tablet – ha spiegato Matteo Starri, Research e Insight Director di We Are Social - sia in volume sia in share in rapporto al traffico totale, in virtù di una sostanziale assenza di variazioni per quanto riguarda l’utilizzo dei dispositivi mobili, che arrivano al 52% di share”. Ma per cosa si utilizza il cellulare? Al primo posto c’è lo streaming di film o serie tv sulle piattaforme (Netflix, Amazon Prime o Disney Plus in prima linea) davanti all’ascolto di musica online (soprattutto su Spotify e su Youtube). Se al terzo posto troviamo l’utilizzo di app mobile come principale utilizzo dello smartphone, al quarto troviamo il gaming.


"Il gaming mobile, combinato con l'intelligenza artificiale, ha rivoluzionato il modo di giocare, offrendo esperienze altamente personalizzate soprattutto per i giovani. Gli smartphone hanno superato i computer come dispositivi principali per il gioco online, mentre l'IA ottimizza la personalizzazione delle piattaforme, analizzando le preferenze dei giocatori per offrire contenuti su misura. Questa sinergia tra mobile e IA non solo rende il gioco più coinvolgente, ma aumenta anche la fedeltà degli utenti e i ricavi degli operatori del settore", ci racconta Silvia Urso, redattrice di Giochidislots, che recentemente ha analizzato questa relazione tra smartphone e gaming all’interno di un focus pubblicato sul blog.


“Sia i principali giochi online, sia le slot online, sono ormai sbarcati in pianta stabile sugli smartphone, riuscendo così da un lato a soppiantare pc e tablet, dall’altro ad ampliare in una maniera mai vista prima il proprio pubblico”, conclude l’esperta di Giochidislots.


La carica dei social


Con oltre 43 milioni di utenti e un tempo medio di utilizzo di quasi 2 ore al giorno, sono ancora i social media a detenere la palma del contenuto più utilizzato su mobile. E il primo social allora non può che essere WhatsApp, il mezzo principale per mandare messaggi e ormai anche per chiamare e videochiamare. Qui viaggiano le chat con i nostri amici e parenti, ma anche i gruppi di lavoro e le comunicazioni ufficiali, grazie alle nuove funzionalità delle community. Il podio è invece completato da Facebook in seconda posizione e da Instagram. Subito dopo, in ordine, troviamo: Messenger, Telegram, TikTok, Pinterest, X (il vecchio Twitter), Linkedin, Skype e poi, a percentuali di molto più basse, Snapchat, Discord e Reddit.


Interessante guardare anche alle motivazioni per cui si usano i social. Al primo posto c’è la volontà di leggere nuove storie, davanti a passare il tempo e a rimanere in contatto con amici e parenti. Attenti però anche a queste ragioni, messe sempre in evidenza da We Are Social e Meltwater: trovare ispirazioni e contenuti, postare e condividere aspetti della propria vita, guardare live streams, seguire personaggi famosi, in particolare per quanto riguarda lo sport.


Tutto questo comodamente dal palmo di una mano, senza dover accendere il computer e senza dover neppure uscire di casa. Perché il nostro mondo, ormai, è tutto a portata di dito.